Comment Qwant a utilisé l’open source pour contrer les trackers

 
L’affaire est passée relativement inaperçue en novembre dernier : l’application mobile de Qwant pour Android a dû ôter trois trackers qui avaient échappé à son contrôle.
Un exemple de transparence.
Récit :
 
 
L’information a initialement été révélée dans un rapport de l’association Exodus Privacy et a choqué : trois trackers étaient bien présents dans l’application officielle Qwant mobile pour Android. Problème : le moteur de recherche européen a toujours fait de la protection de la vie privée une marque de fabrique face à ses concurrents.
 
Que s’est-il passé ? Explications sur le blog officiel :
« Deux (trackers) provenaient de Google (Crashlytics et DoubleClick), et un troisième provenait de Shibsted. »
Les équipes de Qwant ont tenté de savoir d’où provenait cette intégration, totalement… involontaire : « Nous avons rapidement déterminé que ces trackers avaient été secrètement ajoutés par des services tiers qui étaient accessibles dans des parties accessoires de l’application. Ils n’étaient pas inclus à l’origine. »
Depuis, les développeurs ont repris le contrôle sur l’application Android :
« Nous contrôlons désormais 100 % de notre application avec un logiciel open source. Rien ne pourra plus être inclus sans que nous le sachions. Le code source est disponible sur notre dépôt Github. Notre application est désormais un navigateur complet, basé sur du code source de Mozilla, avec l’activation par défaut de la protection contre le pistage. »
 
Confirmation : le rapport mis à jour d’Exodus Privacy confirme que Qwant ne souffre plus d’aucun tracker.
 
Source : cercll.wordpress.com

Laisser un commentaire